MÉMORICIDE

Je propose cette semaine un livre qui peut paraître clivant pour certains. Il est pourtant actuellement en tête des ventes en librairie !  J’assume d’illustrer ce qu’est encore la liberté d’expression !

Voilà Mémoricide de Philippe de Villiers.

L’auteur dresse un constat de l’état de la France et montre en quoi notre nation serait victime d’un « mémoricide », c’est à dire d’une mémoire atrophiée qui ne transmet plus et donc, par là-même, qui se détruit.

Il déploie ainsi un tableau sombre de la société française qu’il juge en pleine décomposition morale et culturelle. Fidèle à son style (parfois très soutenu !), il pointe tout à tour l‘islamisation, le wokisme, l’euthanasie, l’immigration, l’écologie militante et l’Union européenne comme les signes avant-coureurs d’un effondrement civilisationnel. Il dénonce aussi une société ‘tiktorisée’ où la communication immédiate prime sur la réflexion de fond.

Il nous témoigne pourtant (et heureusement) de son amour inconditionnel pour son pays et de ses espoirs pour les années à venir. Selon lui, tout n’est pas désespéré car il y a  (et il y aura) toujours une circonstance, une personnalité, un événement, quelque chose qui fait que dans l’Histoire de France, de manière inattendue, tout est sauf . Ce  « Tout est perdu, tout est sauf ! » doit être le filigrane pour les années à venir !

Ce livre est disponible à la Grande Bibliothèque  d’Algarve en version Pdf ou en version Ebook. Contacter Anne-France Chapuis en message privé pour l’obtenir via Messenger ou WhatsApp  ou en indiquant  votre adresse mail à annefrance.chapuis@gmail.com

Voilà donc un essai politique ou plutôt un témoignage qui ne peut se lire que lentement et  « à petites doses », car chaque paragraphe prête à réflexion sur la transmission mémorielle et le bien-fondé de nos valeurs fondamentales de Liberté, d’Egalité et de Fraternité (quelque peu malmenées depuis 1789 parce que sujettes à interprétations !).

Les multiples réactions que j’ai pu glaner sur le net, face à la parution de cet ouvrage sont très diverses, voire totalement opposées. Certains  considèrent ce discours dans une rhétorique de la peur qui tend à caricaturer et ignorer ce que peuvent apporter les multiples formes d’intégration et de richesses multiculturelles. Sa tendance à dramatiser affaiblirait la portée de son analyse, rendant l’ouvrage plus polarisant qu’éclairant…

A vous seul d’en juger.