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La Grande Bibliothèque d'Algarve

LES MORSURES DE L'OMBRE

Comme chaque mois, je laisse la place et la plume à Jean-Michel Richter.

 

Si comme moi, vous aimez les huis-clos tragiques et sanglants, alors, vous allez être servi !

J’ai découvert Karine Giebel, que je ne connaissais pas,  au gré de mes vagabondages sur la toile, mais j’avoue que je n’ai pas été déçu avec « Les morsures de l’ombre ».

Un jour de décembre, le commissaire Benoît Lorand se réveille, un peu comateux et patraque. Il a froid. Il ouvre les yeux et se rend soudain compte qu'il est enfermé dans une cave, entre des barreaux. Il ne comprend pas tout de suite ce qu’il lui arrive mais la mémoire lui revient. Une jeune fille en panne... Il l'aide... l'emmène avec lui … boit un verre avec elle. Elle est belle, grande, les cheveux roux... et puis le trou noir. Que s'est-il passé ensuite ? Il n'en a aucune idée. Et c'est cette même femme qui fait irruption dans la cave et qui lui annonce froidement qu'elle le tient prisonnier, qu'elle fera ce qu'elle veut de lui, le fera souffrir, le regardera mourir de faim et de soif tant qu'il n'aura pas avoué son crime. Ce message, d'abord incompréhensible aux oreilles du commissaire, commencera à s'éclaircir lorsque sa geôlière, Lydia, lui racontera l'histoire d'Aurélia, son viol puis son meurtre qu'elle met sur le dos de ce dernier. Clamant son innocence, Benoît pense à sa femme, à son fils et à ses parents et se demande bien jusqu'où cette femme est prête à aller pour assouvir sa vengeance.

Il est disponible à la Grande Bibliothèque  d’Algarve en version Pdf ou en version Ebook. Contacter Anne-France Chapuis en message privé pour l’obtenir via Messenger ou WhatsApp  ou en indiquant  votre adresse mail à annefrance.chapuis@gmail.com

Karine Giebel nous tient en haleine du début à la fin.  Car, de cette cave, on n'en sort pas nous-mêmes. Prisonnier de cette femme, on deviendrait presque claustrophobe à la lecture de ce polar qu'on ne lâche pas, une fois commencé, car, comme Benoît, on attend le fin mot de l'histoire. Haletant, palpitant et poignant, ce roman ne laisse aucun temps mort. Aux chapitres courts et rythmés, le style est direct et percutant.

Une lecture angoissante

LES MORSURES DE L'OMBRE
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