LE SUPPLÉANT

Je ne résiste pas au plaisir de partager ma très récente lecture  des « mémoires » du Prince Harry (coécrites avec son ’prête plume’, J.R. Moehringer) et qui vient de paraître simultanément en 16 langues… intitulé « Le suppléant » (« Spare » dans sa version originale).

J’avoue avoir commencé ce livre, plus par curiosité que par conviction, vu l’engouement qu’il suscite, voire le scandale qu’il pourrait générer. Je ne l’ai plus lâché, surprise par sa facilité de lecture, malgré le nombre de pages, et par la franchise des propos. Je ne m’attendais pas à découvrir un homme aussi tourmenté par son passé et qui n’a visiblement toujours pas fait le deuil de sa mère, la princesse Diana.

Il est disponible à la Grande Bibliothèque  d’Algarve en version Pdf ou en version Ebook. Contacter Anne-France Chapuis en message privé pour l’obtenir via Messenger ou WhatsApp  ou en indiquant  votre adresse mail à annefrance.chapuis@gmail.com

Il s’agit donc d’une grande introspection dans laquelle Harry dit tout  sur lui (parfois même un peu trop), sur ceux qui l’entourent, à commencer par sa famille (royale tout de même…) comme sur les paparazzis et la presse à  sandale qui le hantent et le persécutent. On peut donc aisément comprendre ‘pourquoi on en est arrivé là’.

Ce témoignage est composé de trois parties. La première, indéniablement la plus réussie, débute par l’annonce de la mort de Diana et couvre son adolescence, sa scolarité difficile et ses premières tristesses. La seconde partie retrace son travail humanitaire en Afrique, sa carrière militaire en Afghanistan où il a fait preuve de courage et de ténacité (sans doute pour donner un sens à sa vie… de suppléant), malgré la fragilité de sa santé mentale. La troisième partie est celle de sa rencontre avec Meghan, son mariage, la dispute avec son frère et les raisons de son exil aux Etats Unis.

Ce livre pourrait satisfaire les plus avides de ragots. Je ne l’ai pas du tout ressenti comme tel. Quelles conséquences engendre la mort d’une mère… surtout dans les circonstances que l’on connaît !

Voilà sans doute, après un cheminement très difficile, la volonté d’un fils de poursuivre (et d’honorer surtout) le travail entrepris par sa mère, la princesse Diana.

Ce récit poignant est donc une sorte d’exutoire pour que le passé ne se reproduise pas à nouveau.