CES PETITS RENONCEMENTS QUI TUENT

Je souhaite partager avec vous, cette semaine, la lecture d’un témoignage glaçant, paru en septembre dernier intitulé :

« Ces petits renoncements qui tuent » de Carine Azzopardi et d’un témoin qui souhaite conserver son anonymat pour avoir encore le droit d’enseigner.

L’une, dont le compagnon a été tué au Bataclan, est journaliste au Service Culture de France Télévision et l’autre, ici nommé Laurent Valogne, est professeur de lettres dans un lycée situé en « zone sensible ». Ensemble, ils ont voulu raconter, à partir du témoignage direct de ce dernier, le quotidien d’un enseignant passionné par sa mission mais inquiet de la progression de l’obscurantisme dans une institution où selon eux, l’idéologie islamiste a fait son incursion.

Il est disponible à la Grande Bibliothèque  d’Algarve en version Pdf ou en version Ebook. Contacter Anne-France Chapuis en message privé pour l’obtenir via Messenger ou WhatsApp  ou en indiquant  votre adresse mail à annefrance.chapuis@gmail.com

Ce récit évoque aussi une fréquente contestation, par certains élèves et leurs familles, des connaissances transmises en cours. Que dire… si ce n’est que voilà le cri d’alarme d’un professeur contraint à l’anonymat mais qui a décidé de briser la loi du silence imposée par l’Education nationale (le « pas de vague »). J’avoue me sentir d’autant plus concernée et consternée, ayant moi-même participé à la formation (et témoin de sa triste évolution) des professeurs des écoles. Je n’ai plus ce « devoir de réserve » à respecter…

La laïcité est pourtant au cœur de la République, en France, et au cœur même des programmes  puisque il y est inscrit que l’école est le « lieu central pour la formation des citoyens de demain ». Et pourtant, à la lecture de ce livre, on se dit que la notion de laïcité n’est plus partagée, encore moins comprise.

Selon les auteurs, l’école est le dernier endroit où il est encore possible d’agir. Ce témoignage doit donc nous interpeller… en espérant qu’il ne soit pas trop tard.