OMAR, LA FABRICATION D'UNE INJUSTICE

Je partage avec vous  cette semaine une brûlante actualité judiciaire.

Il s’agit de « Omar, la fabrication d’une injustice », dernier ouvrage de Jean-Marie Rouart, membre de l’Académie Française qui vient de paraître et qui fait suite à « Omar, la création d’un coupable » paru en 1994 et dans lequel il avait déjà relevé les multiples fautes de l’enquête.

Il est disponible à la Grande Bibliothèque  d’Algarve en version Pdf ou en version Ebook. Contacter Anne-France Chapuis en message privé pour l’obtenir via Messenger ou WhatsApp  ou en indiquant  votre adresse mail à annefrance.chapuis@gmail.com

Cet éminent écrivain revient en détail sur toutes les zones d’ombre d’un des dossiers criminels les plus obscurs de ces cinquante dernières années. Depuis le début, en 1991, cette énigme judiciaire n’a pas cessé de passionner et de troubler l’opinion. Condamné en 1994 à 18 ans de prison pour le meurtre de Ghislaine Marchal, l’ancien jardinier marocain Omar Raddad vient de voir, très récemment,  sa deuxième requête en révision, rejetée. De nouveaux progrès liés à l’ADN avait pourtant redonné espoir à l’avocate d’Omar Raddad. On se souvient de cette macabre inscription sur les murs du lieu du crime : « Omar m’a tuer ».

Selon Jean-Marie Rouart, il s’agit là d’une grave erreur judiciaire puisque cet homme condamné, puis gracié par Jacques Chirac, (mais pas innocenté), clame en vain son innocence depuis trente ans. Pourquoi en dépit de tant de témoignages et de soutiens en France et à l’étranger, refuse-t-on de lever le doute et les suppositions insupportables autour de cet assassinat ? Dans le comité de soutien pour faire valoir l’innocence du jardinier, Jean-Marie Rouart avait tout de même réussi à rassembler Jean d’Ormesson, Erik Orsenna, Henri Troyat et Philippe Tesson.

 Y aurait-il une vérité à cacher ?

C’est donc un récit cruel et douloureux qu’a reconstitué Jean-Marie Rouart, indifférent à ceux qui se sont moqués de lui dans cette affaire.

A lire évidemment…