SODOMA

J’ai été bouleversée en refermant « Sodoma », titre provocateur d’un essai documentaire de Frédéric Martel paru en 2019 dans une vingtaine de pays et en huit langues. Je vous laisse en juger.

Ce journaliste s’est infiltré pendant quatre ans au Vatican et a fourni une enquête très documentée. Son livre révèle l’omniprésence des homosexuels dans les plus hautes sphères de l’Église. Je n’ai rarement ressenti un tel malaise à la fin de sa lecture.

Il est disponible à la Grande Bibliothèque  d’Algarve en version Pdf ou en version Ebook. Contacter Anne-France Chapuis en message privé pour l’obtenir via Messenger ou WhatsApp  ou en indiquant  votre adresse mail à annefrance.chapuis@gmail.com

Je reprends un commentaire du journal La Croix : «  Après avoir très longuement enquêté à Rome et dans une trentaine de pays (…) Frédéric Martel affirme que l’homosexualité est omniprésente au Vatican, et au-delà, parmi les cardinaux , les évêques et les prêtres.  Gay revendiqué, cet écrivain sociologue et journaliste, dénonce donc l’hypocrisie que constituent à la fois les doubles vies de membres du clergé ainsi que les positions doctrinales de l’Eglise sur la question de l’homosexualité (…). Cette description amène à la conclusion qu’un tel système de dissimulation a constitué un abri très protecteur dont on profité des pédocriminels. »

Il me semble très difficile de penser que Frédéric Martel ait tout faux comme nous suggère la réaction de l’Église. Les nombreux motifs qui tentent de justifier ce refus sont développés tels que la hiérarchie, la jalousie, l’argent, la peur de s ‘assumer, etc.

Martel ne dénonce en rien le fait d’être ou pas homosexuel mais l’hypocrisie entourant cette homosexualité non assumée à l’extérieur. Le Pape actuel, François, apparaît lui, comme le héros du livre, multipliant, en bon jésuite, les déclarations ambiguës sur le sujet et auteur, en 2013, d’une formule historique : « qui suis-je pour juger ? »

Le choc que représente la lecture de ce livre amène à se poser de nécessaires questions.  J’approuve sincèrement la conclusion de l’auteur  quant au célibat des prêtres et à la place des femmes qui ne peuvent être ordonnées.

Voilà un ouvrage impressionnant et capital qui ne peut laisser indifférent.