8 Septembre 2021
Pour aborder, avec plaisir, notre « rentrée littéraire », je propose le dernier roman d’Olivier Adam intitulé : « Tout peut s’oublier ».
L’auteur (à qui l’on doit de nombreux romans remarqués, notamment « Je vais bien, ne t’en fais pas », paru en 2000 et « Les vents contraires » paru en 2009) traite à nouveau des thèmes qui lui sont chers, à savoir les liens familiaux, la rupture amoureuse, la disparition d’êtres chers, avec ici pour décor, la côte d’Emeraude en Bretagne et celui tout aussi somptueux du Japon.
Il est disponible à la Grande Bibliothèque d’Algarve en version Pdf ou en version Ebook. Contacter Anne-France Chapuis en message privé pour l’obtenir via Messenger ou WhatsApp ou en indiquant votre adresse mail à annefrance.chapuis@gmail.com
La trame narrative est centrée autour du combat que mène Nathan pour retrouver son ex-épouse japonaise, Jun, et surtout son fils Léo. On y découvre les méthodes expéditives de la justice japonaise, pays dans lequel les droits d’un parent étranger s’annulent automatiquement à partir du moment où les enfants d’un couple mixte ont mis le pied sur le sol japonais.
Olivier Adam construit l’intrigue avec des allers retours permanents entre passé et présent. Cette histoire d’enfant qu’on retire d’un coup à son père est fortement inspirée de plusieurs histoires réelles et sur fond d’actualité sociale de la France d’aujourd’hui. Et comme il est aussi beaucoup question de chansons françaises, on comprend à la fin de cette chronique la portée du titre inspirée de Jacques Brel : « Ne me quitte pas. Il faut oublier. Tout peut s’oublier ».
C’est avant tout un livre bouleversant sur le courage, la persévérance, la résilience qui questionne notre manière de faire face à ce qui, précisément, ne peut pas s’oublier.
La rencontre en parallèle avec Lise, mère rejetée par un fils en révolte, aidera Nathan à surmonter la douleur. Pourra-t-il oublier cette dernière ?
Un roman bien écrit et touchant que je ne peux que conseiller.