12 Juillet 2023
Les vacances approchent et me semblent propices à la lecture du dernier roman de Mélissa Da Costa intitulé « Les femmes du bout du monde ».
Jamais cette romancière, reconnue depuis son premier roman « Tout le bleu du ciel », nous avait emmenés aussi loin, c’est à dire en Nouvelle Zélande ! Ce titre nous l’annonce !
Dans la région isolée des Catlins, en Nouvelle Zélande, Autumn et sa fille Milly gèrent le camping Mutunga o te aoqui signifie ‘le bout du monde’ en Maori. Au cœur d’une nature sauvage et luxuriante, elles accueillent Flore, une jeune parisienne cabossée par sa vie d’avant, rongée de culpabilité, et donc à la recherche de la rédemption.
Dans ce havre de tranquillité, aux paysages sublimes et rythmés par le va-et-vient des phoques, otaries et autres dauphins, Flore va se reconstruire dans le silence et l’absence de distractions. Mais sa présence amène également Autumn et Milly à se remettre en cause. Ces trois femmes vont donc apprendre à se connaître, à se comprendre et à faire la paix avec leur passé. Chacune va faire office de révélateur pour les deux autres.
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C’est donc au bout du monde, face à l’océan où il n’y a plus de terre jusqu’au pôle Sud, que l’on va suivre l’évolution progressive de ces trois destins de femmes. On découvre également la richesse des légendes maories transmises par Anaru et son fils Kai, les seuls voisins proches du camping.
Voilà un bon roman à lire cet été, un roman qui donne envie de partir à l’autre bout du monde pour découvrir de nouveaux horizons et surtout pour comprendre comment il est possible de se reconstruire.