20 Octobre 2021
Je vous suggère cette semaine la lecture de l’avant-dernier roman de Virginie Grimaldi intitulé : « Et que ne durent que les moments doux » paru en 2020.
Cette année-là, la romancière figurait à la deuxième place du classement des dix romanciers ayant vendu le plus de livres. Son premier roman « Le premier jour du reste de ma vie » l’a fait connaître au grand public.
C’est une histoire de vies bousculées, l’histoire de deux femmes, Elise et Lili, arrivées à un tournant de leur vie. L’une devient « mère à la retraite » suite au départ de ses enfants devenus adultes, alors que l’autre donne naissance à son enfant, un peu trop tôt. L’une doit se réinventer une vie et va redécouvrir petit à petit le bonheur de s’écouter et de vivre pour soi, alors que l’autre doit apprendre à vivre dans cet univers méconnu des enfants prématurés et du service la néonatalogie.
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Avec justesse, mais avec aussi, beaucoup d’humour (les échanges de textos entre Elise et ses enfants sont savoureux !), la romancière déroule le fil de l’existence de ces deux mères et nous invite à partager leurs joies et leurs angoisses, leurs rêves et leurs espoirs.
J’ai tout simplement aimé ce roman qui donne la part belle à des moments charnières du cycle de la vie dans un style très simple. Les esprits chagrins diront que cette romancière n’écrit que des « romans de gare ». Or celui-ci est criant de vérité sur les relations humaines, sur le trajet de vie des tous les parents (les pères sont également impactés et leur rôle est tout aussi essentiel dans ce roman !). C’est également un hommage aux personnels soignants.
Virginie Grimaldi clôt ce roman par ces mots : « une fois passés, les moments doux ne disparaissent pas, quelque part au fond de nous ils durent pour toujours, on les appelle les souvenirs ».
Bonne lecture !