17 Février 2021
Cette semaine, je souhaite partager avec vous la lecture du premier roman de Samuel le Bihan que nous connaissons davantage acteur que père d’un enfant autiste.
« Un bonheur que je ne souhaite à personne » paru en 2018.
Il est disponible à la Grande Bibliothèque d’Algarve en version Pdf ou en version Ebook. Contacter Anne-France Chapuis en message privé pour l’obtenir via Messenger ou WhatsApp ou en indiquant votre adresse mail à annefrance.chapuis@gmail.com
Le titre est paradoxal, à juste titre. Ce récit intimiste est autant un témoignage qu’une simple fiction. Samuel Le Bihan a donc pu transférer sans difficulté la problématique de la prise en charge de l’autisme chez Laura, son héroïne.
Celle-ci est mère de deux garçons dont l’un, César, est autiste. Laura a l’impression de passer à côté de sa vie. Son amour pour ses enfants et sa détermination la conduisent à agir plutôt que subir, allant jusqu’à commettre des actions illégales pour quelques minces victoires. Alors qu’elle s’oublie et peine à retrouver le bonheur envolé, une rencontre lui offrira une chance de sauver les siens.
C’est donc le récit du combat perpétuel d’une mère à l’encontre d’une société en retard. La prise en charge reste faible, le regard encore trop hypocrite. La mise en place d’aménagements scolaires est laborieuse.
Pour avoir côtoyé de près l’Education nationale et son concept d’ « inclusion scolaire », je sais que tous les propos de l’auteur sont réalistes. De plus en plus d’enseignants sont confrontés à cette pathologie qui ne leur est pas obligatoirement familière, formation oblige.
Le chemin sera donc difficile pour scolariser le petit César à l’école de la République !
Ce premier roman est une réussite, rempli d’empathie, de tendresse et… de rebondissements. C’est un livre qui nous fait grandir parce qu’il nous permet d’appréhender une réalité que nous voudrions ignorer. Il nous donne une véritable leçon de courage !
A l’évidence, je recommande sa lecture !