19 Décembre 2023
Comme nous approchons de la période des fêtes de fin d’année, intéressons-nous cette semaine au sapin, véritable symbole de ces moments festifs …. que nous allons malheureusement bien « martyriser » durant ces quelques semaines.
Des célébrations païennes de la fête du solstice d’hiver aux croyances de la mythologie nordique, il est associé par les chrétiens à la Nativité du Christ depuis le Moyen-Âge. La coutume s'est développée dans les régions germaniques où les protestants allemands ont apporté l'arbre dans leurs maisons, puis la popularité du sapin de Noël s'est étendue, durant la seconde moitié du XIXème siècle, dans le reste de l'Europe et en Amérique du Nord.
Le « sapin » de Noël depuis ses origines en Europe du Nord était issu de « l’épicéa commun » et du « pin sylvestre », seules espèces présentes naturellement dans ces contrées. En France, le « sapin » utilisé pour Noël n'est pas le « sapin blanc » qui est le sapin le plus répandu dans les forêts françaises, mais surtout « l'épicéa commun » qui est plus parfumé que le sapin blanc et de forme conique qui a inspiré celle du sapin de Noël de l'imagerie populaire.
La culture de l'épicéa est aussi plus facile et moins coûteuse grâce à sa croissance plus rapide et sa moindre sensibilité au gel de printemps. Mais de nos jours il est nettement supplanté par le « sapin de Nordmann », originaire du Caucase ; ce dernier se montre plus adapté à l'usage à l'intérieur des foyers car il est plus dense avec des branches plus fortes et mieux étagées dès son jeune âge, il a des aiguilles plus grandes d'un beau vert luisant qui se conservent très longtemps sur l'arbre.
En Amérique du Nord, un grand nombre d'espèces sont cultivées pour produire des sapins de Noël. L'un des plus utilisés aux États-Unis est « le pin sylvestre » d'origine européenne. Ce pin a dominé le marché américain des années 1950 aux années 1980. Le « douglas » et le «sapin de Fraser » remportent désormais beaucoup de succès.
En guise de conclusion, je vous propose une petite réflexion philosophique intitulée « Le blues du sapin », elle est de Luc Le Chatelier : " Pauvre arbre de Noël élevé en rang comme un vulgaire poireau, biberonné aux pesticides, fauché en pleine jeunesse pour éblouir les enfants. Comme 80% des dix millions de sapins de Noël vendus chaque année en France, je suis un Nordmann. »