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La Grande Bibliothèque d'Algarve

VOTRE EPHEMERIDE HISTORIQUE

Celà s’est passé en cette semaine de juillet … 1920

Naissance d’Amália Rodrigues le 23 juillet

Amália Rodrigues, surnommée la « Reine du fado » est la chanteuse qui a le plus popularisé ce chant dans le monde.
Elle chante pour la première fois en public en 1929, lors de la fête de son école primaire. Elle commence dès 1939 à interpréter des textes du compositeur Joaquim José de Lima dans les maisons de fado de Lisbonne, et notamment au club Retiro da Severa. Elle y sera alors reconnue comme une fadiste professionnelle et passe immédiatement en tête d’affiche.
Peu de temps après, elle chante dans d'autres grands clubs de la capitale comme le Solar da Alegria et le Café Luso. Ce qui la propulsera parmi les grands du fado.
Son succès lui a ouvert des portes au théâtre. C'est en 1940 qu'elle obtient son premier rôle dans Ora Vai Tu … .

Mais la jeune femme est beaucoup plus attirée par le fado ce chant populaire portugais nostalgique et sensuel qui s'est développé au XIXe siècle. Elle reprend alors sa gestuelle traditionnelle. C’est donc figée, les yeux fermés et l’expression comme suppliciée que la jeune femme interprète ses chants.

Elle commence à se produire à l'étranger, et notamment se rend à Madrid et à Rio de Janeiro. En 1949, elle visite Paris, en 1951, elle chante en Angola, au Mozambique ainsi qu’au Congo.
Elle arrive aux États-Unis, à New-York et s’y produit pendant quatre mois dans le club La Vie en Rose.

L'année suivante, elle fait la rencontre de la personne qui va provoquer un grand virage dans sa carrière, le Français Alain Oulman ; Il va lui permettre de chanter des poèmes qui n'étaient a priori pas adaptés au fado ; celui-ci va travailler avec Amalia jusqu'à la fin de sa vie.

Sa présence sur scène et sa voix inimitable expliquent son rayonnement national et international, mais le 25 avril 1974, jour du soulèvement du peuple contre la dictature instaurée par Salazar, les Portugais l’empêchent de continuer à chanter son fado car on lui reproche d’avoir servi Salazar, pour qui elle a écrit un poème quand il était souffrant.
Durant onze ans, elle restera dans l’ombre.

Elle revient sur la scène dans les années 80. Et reprend une carrière internationale.
Elle profite des festivités de la nomination de Lisbonne comme Capitale Européenne de la Culture pour faire ses adieux à la scène et se retire au terme de soixante ans de carrière en 1994.

VOTRE EPHEMERIDE HISTORIQUE
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