13 Mai 2018
Nous sommes à Florence au XVIIIème siècle, où vivait un abbé, Francesco Marucelli, qui disposait d’une somptueuse bibliothèque privée.
A sa mort il a souhaité faire don de celle-ci à la ville de Florence et suivant ses vœux « pour l’usage publique et surtout des pauvres » ( « Marucellorum Bibliotheca publicae maxime pauperum utilitati »). Cette devise est encore aujourd’hui gravée sur la façade du bâtiment.
Ainsi est née la bibliothèque Marucelliana le 17 septembre 1752.
Compte tenu de l’importance de la collection son neveu qui lui succéda, entreprit la construction d’un nouvel édifice plus approprié à la fonction.
La bibliothèque sous l’impulsion de ses premiers bibliothécaires prospéra très vite en acquérant d’autres fonds de collections d’estampes et de dessins auprès des riches familles de Toscane.
Elle reçut par la suite, suivant la loi sur le dépôt obligatoire des œuvres imprimées, toutes les œuvres imprimées dans la province de Florence, lui permettant d’accroître considérablement son patrimoine.
Aujourd’hui, épargnée par les inondations de Florence de 1966, le patrimoine actuel de la bibliothèque s’élève aujourd’hui à 630 000 volumes et opuscules, dont 490 incunables, 2 927 manuscrits, 69 345 lettres et documents divers ; elle comprend également une importante collection d’environ 53 000 estampes et 3 200 dessins du XVe au XVIIIe siècle, de grands auteurs italiens.